Notes, questions et réflexions sur le Guatemala
Étonnamment le coût de la vie est plus élevé ici qu’au Mexique. Les restos, les bars, les hôtels, l’essence, tout coûte plus cher. Notre budget sera plus serré…
Les chiens mènent une vie plus difficile qu’au Mexique. Le nombre de chiens en piteux états est effarant.
Ici aussi les enfants sont mis à contribution très tôt. Vendeurs, cireurs de chaussures et autres boulots aussi jeunes qu’à 5-6 ans.
À Quetzaltenango le système de transport en commun (bus et colectivos) appartiennent au privé.
Le salaire minimum au Guatemala est de 10 Quetzal de l’heure, ce qui représente 1,80 $. La semaine de travail est de 45 heures sur 5 jours et demi.
Si quelqu’un, un jour, me dit que les latinos sont paresseux, je saurai qu’il n’est jamais venu en Amérique Centrale. Leurs journées sont longues, le soleil écrasant et un minimum de machinerie pour les aider avec leurs tâches.
Les Guatémaltèques sont très souriants. À chaque fois que l’on se croise, on se dit bonjour et on y ajoute un grand sourire.
Les Guatémaltèques rient beaucoup sont très ricaneurs et nous, les touristes, nous les amusons beaucoup surtout avec nos questions sur les fruits et légumes, entre autre…
La vie n’est pas facile au Guatemala. Beaucoup de vieilles femmes ont l’air fatigué.
Au Guatemala, on se fait traiter de gringo assez souvent.
Il y a des déchets partout sur le bord des routes, même au sommet du volcan Santa Maria à 4 heures de marche.
Il y a beaucoup de pollution. Il est parfois difficile de respirer, surtout dans les villes mais aussi dans les villages.
Le Guatemala semble encore plus religieux que le Mexique. Il y a beaucoup d’églises évangélistes.
Le nom du wifi de notre auberge à Quetzaltenango était « Jesus es el camino » !
Contrairement au Mexique, on entend rarement de la musique dans les rues.
Lors de procession funéraire, à la différence du Mexique, l’ambiance est à la tristesse et la musique est très mélancolique.
Il faut toujours marchander : les légumes au marché, les achats de souvenirs, la nourriture dans les comedors, les frais d’entrée et sortie de certains villages, tout.
Les routes sont en très mauvais état.
Ce que nous avons aimé :
La gentillesse et les sourires des gens.
Nos cours d’espagnol à Quetzaltenango.
Le volcan El Fuego en éruption.
Le lago de Atitlan, son rythme au ralenti et ses paysages paradisiaques.
Le camping Pasaj Cap à San Marcos la Laguna géré par Pierre.
La lumière aux levés et couchers du soleil : jaune incroyable.
Ce que nous n’avons pas aimé :
Nous faire traiter de gringo.
La pollution.
Les routes en très mauvais état.
La « taxe gringo » trop évidente pour être inaperçue (50Qtz pour le traversier pour les locaux et 175Qtz pour nous, les prix d’entrée des attractions 3 à 5 fois plus élevés pour les non Guatémaltèques).