Réflexions

Notes, questions et réflexions sur le Mexique

La route de San Cristobal de Las Casas à Ocosingo fait 105 kilomètres, comporte 265 topes et se fait en 3 heures.

La route d’Ocosingo à Comitan pourrait être surnommée la route des trous : 105 kilomètres, 3 heures.

Pourquoi y-a-t-il autant de topes (dos d’ânes) ?

  • Ainsi il n’y a pas besoin de policiers pour surveiller la vitesse sur les routes ?
  • Le lobby des mécaniciens paie la construction des topes pour avoir ensuite plus de voitures à réparer ?
  • Le lobby des marchands d’asphalte oblige la construction de topes tous les 100 m ?
  • Le lobby des tiendas exige des topes face à chaque magasin pour que les voitures s’arrêtent acheter ?

Où vont les chiens qui se promènent sur la route au milieu de nulle-part ?

Les bords de routes, les prairies, les campagnes tout est parsemé de déchets.

Tous les enfants ne vont pas à l’école. Celle-ci est pourtant obligatoire jusqu’à 12 ans. Ceux qui arrêtent à cet âge doivent ensuite travailler. On les voit sur les chantiers de construction sur le bord des routes, cireurs de chaussures dans les villes, vendeurs de fruits aux intersections des rues de villes, etc.

Pourquoi y-a-t-il des topes au milieu de nulle-part ?

Les gens se déplacent en marchant, surtout au Chiapas où il y a aussi beaucoup de colectivos (minibus ou pickups aménagés dédiés au transport collectif) sur les routes et moins de voitures qu’ailleurs.

Partout au Mexique les gens sont d’une extrême gentillesse, à part peut-être les boulangères…

Il y a beaucoup de maisons et divers bâtiments dont la construction n’a jamais été terminée. Cela donne des fantômes en parpaing disséminés un peu partout dans le paysage.

Les gens utilisent beaucoup les colectivos pour se déplacer, à un point tel que ceux-ci doivent parfois faire monter le monde sur le toit tellement ils sont pleins.

Aux topes, il y a parfois des vendeurs de produits locaux : fruits, pains, etc.

1 kg de tortillas chaudes se vend entre 10 et 15 pesos (0,75 À 1$CAD).

Les publicités et les annonces d’évènements (match de football local par exemple) sont peintes sur les murs.

Il y a des champs de maïs partout, de quelques mètres carrés à plusieurs centaines.

Les bords des routes sont désherbés à la machette, outil préféré des Mexicains.

Les mexicains sont très courtois. Il est coutume de faire un signe de la main pour dire bonjour aux gens sur le bord des routes ou pour remercier lorsqu’on laisse passer la voiture. Et à pied les gens nous saluent régulièrement.

Après avoir visité plusieurs sites pré-hispaniques, on s’imagine que sous chaque colline se cache une pyramide qui n’a pas encore été découverte. D’ailleurs la plupart des sites ne sont que partiellement déblayés et il en reste encore beaucoup à découvrir.

Beaucoup de cireurs de chaussures sont de jeunes garçons. Les petites filles vendent bracelets, écharpent et paniers. Attention, tous les enfants ne sont pas cireurs de chaussures ou vendeurs de bracelets !

Pourquoi après avoir construits des cités aussi majestueuses il y a 2000 ans, les gens vivent maintenant dans des maisons de parpaings et de tôle?

90% des indigènes ont été exterminés et dans certaines régions, 100% lors de la conquête du Mexique à partir de l’arrivée de Cortes. Il est extraordinaire que 67 langues indigènes soient encore parlées.

Au Mexique, il y a des chiens et de la musique partout. On s’endort souvent au son des aboiements rythmés par la musique.

Dans les états de Oaxaca et du Chiapas, il y a beaucoup de revendications sociales et politiques inscrites sur les murs des villes et sur le bord des routes.

Les Mexicains sont un peuple très fier. Dans les villes et villages, on voit régulièrement les gens se faire cirer les chaussures ou nettoyer les baskets.

Tous les écoliers, que ce soit dans les villages ou les villes, portent l’uniforme. L’école se donne uniquement le matin.

Très souvent, les femmes se baignent tout habillé, que ce soit dans l’océan, les rivières ou les lacs.

Il n’y a pas de système d’aqueduc dans les campagnes et dans certaines villes. L’eau vient des puits et des réservoirs remplis par des camions et elle est non-potable.

Quand on va aux toilettes, on jette les papiers dans la poubelle et jamais dans la toilette.

Les gens travaillent souvent 6 jours par semaine, le dimanche étant le jour de repos.

Les tiendas, l’équivalent de nos dépanneurs, sont souvent une pièce de la maison. Parfois on peut y entrer, parfois il s’agit seulement d’un comptoir.

Dans les commerces et les stations d’essence les prix affichent souvent les centimes de pesos mais jamais ils ne sont considérés lorsqu’on nous rend la monnaie.

Au Mexique l’essence ne se trouve que dans les stations service Pemex, propriété du gouvernement. Les prix sont donc identiques à la grandeur du pays.

En voiture les enfants sont très souvent assis en avant sans ceinture de sécurité, soit sur les genoux de leur parents ou debout en train de dessiner en s’appuyant sur le tableau de bord.

Le pick-up est le véhicule de prédilection des mexicains, ce qui leur permet de transporter la famille au complet dans la boite arrière.

Les mexicains adorent les sucreries. Les barbes-à-papa, les suçons, les pâtisseries, les friandises de toutes sortes, le Coca-cola, etc. Il y a toujours un vendeur sur la rue à quelques mètres pour vous vendre une friandise.

Il y a des toilettes publiques partout au Mexique. Parfois même ce sont les gens qui louent leurs toilettes. En moyenne cela coute 5 pesos.

 

Ce que nous avons le plus aimé du Mexique

Les comedors (restaurants) des villages et des bords de routes.

Les places centrales des villages.

Le côté moins structuré et un peu bordélique.

La gentillesse des gens.

La ville de Oaxaca et l’état du Oaxaca en général.

Guanajuato, son festival (Servantino) et ses maisons multicolores construites sur les flancs des collines.

Ses plages merveilleuses du Pacifique et ses couchers de soleil, surtout celui de Puerto Escondido.

 

Ce que nous avons le moins aimé du Mexique

Les topes et les trous sur les routes – surtout celui de Puerto Escondido…

Les mouches à Bahia Conception.

La signalisation routière qu’on ne comprend pas toujours.